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Opération de murage dans une copropriété délabrée

Frappé d’un arrêté définitif d’interdiction à l’habitation depuis le 23 juin 2015, l’immeuble du 138 boulevard Félix Faure est voué à la démolition et se vide peu à peu de ses occupants.

Ce mardi 4 octobre, les maçons sont là pour murer l’un des derniers appartements encore occupés. « C’est un bâtiment qui nous a été signalé en 1987 par les locataires de l’époque, se souvient Catherine Peyr, responsable du service communal d’Hygiène et de Santé. Malgré nos préconisations, il n’a pas été entretenu et s’est dégradé de manière irrémédiable. Aujourd’hui, il est voué à la démolition. »

Sous ses yeux et ceux de Soizig Nédélec, maire-adjointe au Logement, à l’Habitat
et à l’Hygiène, la porte de ce petit appartement insalubre et indigne disparaît au profit
des parpaings qui en interdisent définitivement l’accès. Gagner du terrain sur l’habitat indigne passe par ce type d’opération que la Ville met en oeuvre avec les moyens
légaux et juridiques à sa disposition.
Reste à sa charge et à celui de l’Etat, via la Préfecture, de reloger les occupants.

« Eradiquer ces poches d’insalubrité est au cœur de notre mission, explique Soizig
Nédélec. Quand les propriétaires sont défaillants et laissent leur bien se dégrader,
on entame les procédures pour les accompagner vers une réhabilitation et, quand
ce n’est plus possible, on déclare des périls puis, comme ici, d’une interdiction d’habitation suivie d’une démolition. Mais ces procédures sont longues, surtout quand
on vit dans des conditions inhumaines...
 »

Maria Domingues