En France, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son compagnon ou de son ancien compagnon. Une femme sur dix est victime de violences conjugales.

Ce constat terrible vient de se confirmer après le décès tragique de Marie, albertivillarienne de 28 ans et mère de 5 enfants. Elle aurait été tuée par son ex-compagnon.

Au nom de la Municipalité, j’adresse à sa famille et à ses proches mes plus sincères condoléances.

Les violences faites aux femmes n’épargnent aucun milieu et affectent tous les territoires, toutes les classes sociales et toutes les générations.

La prévention et l’accompagnement des victimes peuvent sauver les femmes et les enfants confrontés aux violences conjugales et intrafamiliales.

En Seine-Saint-Denis, les associations de défense des victimes de violences conjugales font, pourtant, les frais d’une politique gouvernementale qui réduit considérablement leurs subventions.

Un an après le mouvement #Metoo, il est temps d’obtenir un véritable plan d’actions pour en finir avec l’impunité des agresseurs et le discrédit de la parole des femmes dont le procès Tron a été une récente manifestation.

Plus que jamais, il faut poursuivre le travail contre les violences sexistes en faisant évoluer les mentalités au profit du respect des femmes.

En hommage à Marie et en dénonciation de ce féminicide commis jeudi 14 novembre dans un appartement à Aubervilliers, la Municipalité appelle à une marche blanche ce dimanche 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

Elle sera l’expression de la solidarité des Albertivillariennes et Albertivillariens avec les femmes, mères, filles, sœurs, victimes de violences sexistes.

Mériem Derkaoui
Maire d’Aubervilliers
Vice-présidente du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis