Aubervilliers se réjouit de cette nouvelle, elle qui a toujours été aux côtés de Paris en 2008 comme en 2012 dans le dossier de candidature. 

Ville populaire parmi les plus jeunes du département, elle compte de nombreux talents sportifs. En effet, en plaçant la Seine-Saint-Denis au cœur même de cet événement planétaire, l’organisation des Jeux Olympiques valorisera les pratiques sportives développées sur notre territoire et accessibles à toutes les générations quelle que soit leur situation sociale.

C’est aussi l’opportunité de donner à Aubervilliers, ville de 85 000 habitants, voisine de Paris, un accélérateur aux politiques de développement économique et de rénovation urbaine menées depuis des années.

Aujourd’hui, ces politiques doivent être intégrées à un véritable projet olympique à partager avec la population. Cela implique l’aménagement de la RN2, des berges du canal, mais aussi la rénovation des équipements sportifs, à l’instar des gymnases pouvant servir, en amont, à la préparation des athlètes. 
Dès les premiers pas de la candidature de Paris à l’organisation des JOP de 2024, avec la population et les sportifs locaux, notamment ceux qualifiés et les médaillés aux Jeux de Rio, Aubervilliers s’était lancée, avec enthousiasme, dans la compétition. 

Si la Municipalité accueille avec fierté l’implantation du siège du Comité Olympique et d’un bassin d’entrainement au Fort d’Aubervilliers dans le cadre d’un contrat d’intérêt national (CIN), elle demeure perplexe quant à la décision du GIP 2024 de ne pas implanter le centre aquatique olympique sur la commune conformément à l’engagement pris, par l’Etat, en 2005.

A la déception de ne pas être retenue pour accueillir cet équipement sportif, pourtant identifié comme faisant partie intégrante d’Aubervilliers depuis plus de dix ans, s’ajoute une incompréhension qu’il convient de lever dès lors que la candidature de Paris est acquise.

En effet, le site retenu, à l’Ouest du Stade de France, futur Stade olympique, prendrait 6,8 des 13 hectares du Centre de recherches du groupe Engie, inaccessible actuellement.

En revanche, le site proposé sur le Fort d’Aubervilliers et soumis au GIP dès le début de l’année 2016, accessible par les transports en commun, est toujours disponible sur des surfaces maîtrisées par l’Etat. 

Aubervilliers est prête avec ses habitantes et habitants, ses sportives et ses sportifs pour accueillir, sur ses terrains, des installations et des épreuves olympiques car Paris, pour réussir le Contrat des Jeux, aura besoin de toutes les énergies. 

Mériem Derkaoui  
Maire d’Aubervilliers
Vice Présidente du Conseil départemental