A l’appel de leurs syndicats et des organisations de défense des retraité-e-s, tous sont unanimes pour dénoncer les conditions indignes de travail des soignant-e-s et d’accueil des personnes âgées vulnérables.

Avec trois EHPAD sur le territoire communal, nous sommes des témoins privilégiés de leurs difficultés de gestion et de fonctionnement soumis à l’austérité de leurs moyens. La réforme du financement de ses structures et la convergence tarifaire, dont les syndicats demandent l’abrogation, aggravent la crise notamment pour les établissements publics. Ces derniers risquent de perdre 200 millions d’euros au niveau national.

Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et appliquer le principe d’un agent par résident, comme prévu par le Plan Solidarité Grand Age de 2015.
Mais, au-delà, une refonte des politiques d’autonomie des personnes s’impose, reposant sur la solidarité nationale, et notamment la Sécurité sociale par la création d’un cinquième risque et la reconnaissance d’un véritable droit à l’autonomie.
Il faut également agir pour une revalorisation des rémunérations des femmes exerçant les métiers d’accompagnement des personnes âgées, en établissement ou à domicile, qui sont nombreuses à Aubervilliers.

La municipalité, attentive au sort de ses aîné-e-s, est au côté des agents, des retraité-e-s et de leurs familles et défend le principe d’un service public de l’autonomie ambitieux.

La municipalité