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Animal de bonne compagnie
Balthaze s’acoquine avec le photographe Jean-Marc Coquerel, vendredi 9 décembre au café culturel Grand Bouillon.
Beau comme une fresque le Balthaze… c’est lui qui a voulu poser là, encore que le terme ne convienne guère à cet animal de scène (Invisible Animal, son album est sorti en mars 2016) qu’on a un jour découvert faisant le boeuf et plein de jus.
« J’ai toujours eu une grosse énergie et je suis incapable de rester assis sur un chaise. Môme c’était pire ! », confie l’enfant du Blanc-Mesnil. Et il a bien tourné le gars de la cité des Tilleuls. Ses humanités ?
Education musicale par l’oreille – du rock en legs familial, du funk hyper pointu (« Celui qui vient des tripots ! ») en conso perso et à quoi s’ajoute une bonne dose de hiphop cependant qu’on dessine et écrit beaucoup, des poèmes… – apprentissage de la guitare en autodidacte – puis choc-découverte à 16 ans avec une cassette d’Yves Simon, « un Français qui ne fait pas du Brel, du Brassens ou du Piaf mais qui propose une espèce de folk un peu funk avec de vrais arrangements, et là, ça me rend dingue ! »
Balthaze fleur de bitume
Au final, celui qui se dit « cuisinier-bricoleur » fait son chemin, change de blaze
pour celui de Balthaze en 2007, se fixe sur Aubervilliers et rencontre Thomas Pitiot,
ça va coller entre ces deux-là : « Si Balthaze fleure bon la fleur de bitume, c’est
précisément parce qu’il s’attache à déceler la beauté là où le passant pressé ne voit
que des insignifiances. Rares sont les citadins qui savent prendre le temps, observer,
rencontrer.
Ses chansons sont à son image, généreuses et réjouissantes. Il sait
réveiller les mots et leur donner le goût de la bringue, tout comme à nous », estime le
Pitiot qui a programmé le pote à Aubercail en 2015.
Merci, on se prit ainsi le folk/rock et les beaux textes de Balthaze en plein coeur et
on en veut encore. Ça tombe bien, le gars s’acoquine avec le photographe Jean-Marc
Coquerel en décembre : « Ça part de l’envie d’être ensemble et de donner de soi. Je
serai là en quartet pour un concert projeté », explique notre faiseur de chansons.
A partager au Grand Bouillon avec un animal de bonne compagnie…
Eric Guignet
LA PHOTO COMME ON L’ENTEND !
Création de Balthaze et Jean-Marc Coquerel autour de la chanson et de la photo
Vendredi 9 décembre, à 20 h 30
Café culturel Grand Bouillon
2 ter rue du Moutier.
Tél. : 01.75.34.22.94